La terminologie PSD fait référence à l’ensemble des personnes dont les perceptions sont différentes des autres.
Cela peut être dû à une maladie (Alzheimer – Korsakof) ou à divers accidents de la vie.
Peu importe finalement…
Ce qui est important est la grammaire des sentiments pour établir, maintenir ou renforcer une relation.
Par exemple, une personne sensitivement différente en situation de colère ne s’exprimera qu’avec des termes grossiers.
Une autre qui veut signifier qu’elle se sent bien avec quelqu’un l’appellera « Maman ».
Une autre, encore, verra dans le miroir un inconnu qui la fixe et cela pourra la mettre en colère ou lui faire peur.
Si on parle de « malade d’Alzheimer », on signifie qu’il s’agit d’un symptôme qui altère la communication.
Si on parle de PSD, on signifie que l’on doit respecter certaines règles langagières et comportementales pour une relation réussie.
Dès lors on comprendra vite qu’une erreur grammaticale (formulation ou attitudes) puisse avoir des conséquences douloureuses pour chaque partie.
Toutefois, faire constamment référence à la maladie a une conséquence : le lien entre 2 personnes s’entache (la première considérant que la 2e est victime d’une maladie).
Et cela n’est pas sans conséquence sur le rapport avec le « malade ».
Le terme PSD n’est donc pas anodin : il nous renseigne sur une différence (et n’induit pas de sentiment parasite comme la pitié par exemple).
On se gausse souvent des nouvelles appellations (non-voyant pour aveugle par exemple) mais si elles prennent droit de cité c’est justement parce qu’elles décrivent – non-voyant est un terme descriptif – et par là même n’incitent pas spontanément à des sentiments "parasites".
Le PSD rentrerait donc dans la catégorie des gens avec qui on doit raisonnablement faire des apprentissages pour communiquer avec lui (comme on le ferait avec une personne qui parle une langue étrangère).
Extrait du stage : « Communiquer plus efficacement avec les patients Alzheimer »